Revues générales
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L’image du corps se construit en harmonie avec le schéma corporel et le corps social. Des désordres peuvent être associés à l’obésité : il peut se produire une divergence entre l’image perçue, l’image désirée et l’image renvoyée par la société. La pression de la norme sociale peut retentir profondément sur ces dimensions psychologiques, aggravant le sentiment d’échec et la réalité d’une discrimination et d’une stigmatisation.
La chirurgie de l’obésité entraînant une perte de poids majeure peut améliorer, dans la majorité des cas, la situation, mais elle peut générer des problématiques complexes, d’où l’importance d’un accompagnement psychologique de cette prise en charge médico-psychologique.

Revues générales
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L’hydroxychloroquine reste le traitement de base du lupus. Ses effets bénéfiques au cours de la grossesse sont confirmés et les modalités de la surveillance ophtalmologique ont été précisées récemment. Les biothérapies ciblées sur le lymphocyte B n’ont pas supplanté les immunosuppresseurs classiques, mais le belimumab a obtenu l’autorisation de mise sur le marché au cours du lupus actif en dehors des atteintes rénales ou neurologiques. Le rituximab garde sa place au cours des cytopénies ou de certaines atteintes rénales réfractaires, et de nouveaux anticorps monoclonaux comme l’epratuzumab font espérer de nouvelles avancées. La prise en charge doit également intégrer la prévention du risque cardiovasculaire et la prévention des infections. L’adhésion au traitement est essentielle et peut être améliorée par l’éducation thérapeutique.

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Certaines pathologies utérines considérées comme bénignes chez la femme en âge de procréer peuvent être à l’origine de complications diverses au cours de la grossesse. Il s’agit par exemple des malformations utérines congénitales présentes chez 5,5 % des femmes, ainsi que des fibromes utérins dans 25 % des cas. Le dépistage ou la connaissance de ces anomalies vont permettre d’organiser un suivi spécifique et de limiter certaines complications obstétricales.

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Découvertes lors d’hémorragies utérines, les hyperplasies de l’endomètre sont de définition histologique. Elles peuvent comporter des atypies ou non. Leur prise en charge dépendra de la nature histologique exacte, du statut hormonal, du désir de grossesse de la patiente.
L’hyperplasie sans atypies requiert un traitement médical de première intention par progestatifs, et le système intra-utérin (SIU) au lévonorgestrel est probablement le plus adapté (efficacité, tolérance, observance). En cas d’échec, un traitement chirurgical conservateur est à envisager (endométrectomie, thermodestruction). Il est précédé d’un curetage biopsique.
L’hyperplasie avec atypies expose les patientes au risque de cancer de l’endomètre, et l’hystérectomie reste le traitement de référence, en dehors de cas exceptionnels, chez des patientes jeunes pour lesquelles le souhait de garder leur fertilité peut faire discuter des alternatives conservatrices.

Analyse bibliographique
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La chirurgie reste un moyen efficace de traiter l’endométriose, mais certains suggèrent que l’incision d’endométriomes est responsable de dommages sur la réserve ovarienne.
Par ailleurs, cette chirurgie aurait tendance à diminuer l’âge d’apparition de la ménopause, d’après une étude récente sur 239 femmes ayant subi une telle intervention.
Le but de cette étude est de déterminer l’impact au long terme de différentes chirurgies d’endométriomes ovariens, sur la fertilité et l’âge de la ménopause. 

Repères pratiques
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Les grossesses môlaires représentent en Europe occidentale 1 grossesse sur 1 000. Les facteurs de risque reconnus sont peu nombreux et seuls l’âge maternel, avec des incidences augmentées aux deux extrêmes de la vie reproductive, et l’antécédent de grossesse môlaire font consensus.

Repères pratiques
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Le lupus est une maladie de système qui affecte principalement les femmes (sex-ratio de 10 femmes pour un homme), avec un pic de prévalence chez la femme en âge de procréer. La survenue d’une grossesse peut aggraver la maladie, avec un risque particulier en cas d’atteinte rénale. Ainsi, la programmation des grossesses est capitale, et les femmes lupiques doivent disposer d’une contraception efficace.

Repères pratiques
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La prématurité reste la principale cause de mortalité et morbidité périnatales. Devant des parturientes se présentant pour des contractions utérines et des modifications cervicales, le diagnostic de menace d’accouchement prématuré (MAP) reste toujours difficile. La faible sensibilité et spécificité de l’examen clinique du col chez ces patientes est responsable d’un taux élevé de faux-positifs et faux-négatifs. Ces difficultés d’identifier une parturiente présentant une MAP ont bien été documentées : 90 % des femmes se présentant pour des contactions utérines n’ont pas accouché dans les 48 heures et seules 16 % de celles-ci ont accouché dans les 7 jours.

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Il existe de nombreux types et sous-types anatomopathologiques des cancers de l’endomètre, avec des caractéristiques propres en termes d’aspects microscopiques, d’altérations moléculaires, d’évolution clinique et de prise en charge thérapeutique. Nous développons, ici, la classification de ces cancers selon l’Organisation mondiale de la santé, en détaillant plus particulièrement les adénocarcinomes, tumeurs malignes les plus fréquentes.

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Les infections sexuellement transmissibles (IST) restent un problème de santé publique en France. Une surveillance pérenne est réalisée grâce à des réseaux volontaires de cliniciens (RésIST) et de laboratoires (Rénago, Rénachla). Ces réseaux permettent de produire des indicateurs montrant l’évolution des principales IST bactériennes.
Le nombre d’infections à gonocoque a augmenté pendant la période 2000–2011 chez l’homme et la femme. La baisse de la sensibilité des souches de gonocoque aux antibiotiques de première intention (céphalosporines à large spectre) nécessite de garder une vigilance soutenue. Le nombre d’infections urogénitales à chlamydia continue aussi d’augmenter chez l’homme et la femme, notamment en raison d’un dépistage accru chez les jeunes. Le nombre de cas de syphilis récente augmente ces dernières années chez les hommes homo-bisexuels, et le niveau des co-infections VIH-syphilis reste élevé. Enfin, on constate une utilisation systématique des préservatifs très insuffisante, notamment lors des fellations.