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Les maladies auto-immunes concernent 10 % de la population avec une majorité de femmes. Il existe un pic de fréquence au moment de la périménopause en lien avec les fluctuations hormonales, car les estrogènes jouent un rôle dans la réponse immunologique. Étant donné leur fréquence et leur âge de survenue, il est essentiel d’informer les femmes sur le type de contraception possible avec leur maladie. Par exemple, la contraception œstroprogestative n’est pas recommandée en cas de connectivite, car elle augmente le risque d’exacerbation de l’auto-immunité ainsi que le risque de maladie thrombo-embolique veineuse. Les microprogestatifs n’ont, eux, pas d’impact sur le risque vasculaire ou métabolique et sont donc utilisés de manière préférentielle chez les patientes lupiques. Enfin, il est possible de prescrire une contraception d’urgence, quelle que soit la maladie auto-immune que présente la patiente.

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Les tests de fertilité ont pour but de détecter les obstacles potentiels à la conception naturelle. À l’origine, ils sont circonscrits à l’exploration de l’infertilité et leur objectif est d’orienter les décisions professionnelles en matière d’assistance médicale à la procréation. Aujourd’hui, ils offrent de nouvelles perspectives pour l’évaluation et la gestion de la fertilité féminine. Les avancées dans ce domaine, telles que l’échographie 3D, mettent en lumière l’importance d’évaluations personnalisées en complément des initiatives d’information et de sensibilisation publiques qui jouent un rôle crucial dans la prévention de l’infertilité. Ces innovations, tel le Fertility Check Up (FCU), permettent une mesure plus complète de la fertilité féminine avec le bilan de la réserve ovarienne, de la perméabilité tubaire et de l’état utérin. Ces outils contribuent à une meilleure prévention de l’infertilité et à des conseils personnalisés pour les femmes en âge de procréer. L’éducation et l’information restent essentielles pour sensibiliser le public aux réalités de la fertilité humaine. Cet article explore les dernières innovations et les stratégies émergentes pour améliorer les tests de fertilité et leur accès.

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La vulvite est une affection fréquente chez la petite fille, mais sa prévalence est cependant inconnue [1]. Elle survient en général entre 3 et 6 ans [2], chez des petites filles en cours d’autonomisation concernant la propreté, et disparaît spontanément vers l’âge de 8 ans. Il s’agit dans la quasi-­totalité des cas de vulvites irritatives qui sont traitées par des règles d’hygiène simples. Il est alors indispensable d’expliquer à la famille que les vulvites peuvent récidiver en cas de relâchement des règles d’hygiène. La connaissance de la physiologie vulvaire de la jeune enfant est indispensable pour éviter de proposer des traitements inadaptés qui aggravent ou entretiennent la situation. Les autres causes de vulvite sont beaucoup plus rares et très faciles à distinguer cliniquement.

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Depuis presque 30 ans que je suis rédacteur en chef de Réalités en Gynécologie-Obstétrique, j’ai essayé de vous offrir, dans chaque numéro, des dossiers, des articles, des mises au point qui ont suivi l’actualité de notre spécialité. De nombreux progrès ont marqué cette période, d’autres sont en émergence. Le Dr Clémence Delcour va désormais prendre le relais. Son parcours professionnel et son dynamisme sont autant d’atouts qui, j’en suis persuadé, pérenniseront la qualité et le succès de Réalités en Gynécologie-Obstétrique.

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L’histoire de Réalités en Gynécologie-Obstétrique et de Performances Médicales, la société éditrice, est avant tout celle d’une vision, portée par Richard Niddam, cardiologue de formation, qui a su conjuguer expertise médicale et excellence éditoriale. Fondée en 1990, Performances Médicales s’est rapidement imposée comme un acteur clé dans la presse et la communication médicales.

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Enceinte, la future maman souhaite adopter de saines habitudes de vie, pour se sentir bien et favoriser, autant que possible, le bon développement du bébé. C’est une période propice à la mise en place de “bonnes résolutions” alimentaires, sportives, psychologiques et, dans cette logique, l’activité sportive a toute sa place. Mais la future mère est souvent perdue entre les injonctions contradictoires : se reposer, rester active… En nous fondant sur de récentes publications scientifiques, rappelons les bénéfices, les contre-indications (absolues et relatives) et les conseils à donner aux femmes enceintes (notamment sur la course à pied). Nous verrons dans quel contexte orienter la femme enceinte vers un kinésithérapeute.

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Les troubles pelvi-périnéaux sont des problèmes de santé courants, principalement liés à l’accouchement vaginal, à la chirurgie pelvienne, aux tensions chroniques et au vieillissement.
La grossesse et plus particulièrement l’accouchement par voie vaginale ont des répercussions négatives sur les fonctions du plancher pelvien pour près des 2/3 des femmes. Outre la pathologie pelvi-périnéale, d’autres dysfonctionnements doivent également être pris en considération, les plus fréquents étant les douleurs génito-pelviennes ou les troubles musculosquelettiques (fig. 1). La grossesse déclenche aussi un large éventail de changements dans le corps de la femme.

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Pour les infections virales aiguës, le plus souvent asymptomatiques, le diagnostic repose sur la sérologie. En présence d’IgM et/ou en cas de séroconversion, le recours à la mesure de l’avidité des IgG spécifiques, à la PCR sanguine et à l’étude comparative des sérums antérieurs et/ou ultérieurs est indispensable pour préciser, éventuellement, le caractère post-conceptionnel de l’infection.
Les indications à un contrôle sérologique sont très restreintes. Pour les infections généralement symptomatiques, la recherche de l’ADN/ARN viral dans les lésions ou le sang est préconisée au plus tôt après l’apparition des signes cliniques maternels. Les indications de la sérologie dans ces situations sont soit très restreintes, soit nulles. Pour les infections virales chroniques, l’interprétation des sérologies ne diffère pas en raison de la grossesse, mais des contrôles sérologiques des femmes séronégatives ayant des facteurs de risque doivent être effectués.

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L’endométriose est une pathologie très fréquente chez les femmes en âge de procréer.
Outre la question de la fertilité, c’est la prise en charge des symptômes douloureux qui devra guider les propositions de soins, axées autour des thérapeutiques antalgiques médicamenteuses ou non médicamenteuses, des traitements hormonaux et de la prise en charge chirurgicale.
Le choix du traitement hormonal sera fonction des antécédents personnels et familiaux de la patiente ainsi que de son souhait. En première intention, une contraception œstroprogestative (pilule, anneau ou patch) ou un traitement progestatif (contraception orale par désogestrel, implant à l’étonogestrel, dispositif intra utérin au lévonorgestrel ou diénogest) pourront être proposés.
En seconde intention, en cas d’échec des traitements de première ligne, pourra être discutée l’utilisation d’analogues de la GnRH (associés à une add-back therapy combinée si utilisation prolongée) ou de macroprogestatifs (après informations orale et écrite de la patiente et surveillance par imagerie cérébrale si utilisation prolongée).
Les antagonistes de la GnRH seront probablement disponibles prochainement sur le marché français et permettront ainsi d’élargir l’arsenal thérapeutique de cette pathologie gynécologique.

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Les papillomavirus humains du genre alpha (α-HPV) oncogènes sont impliqués dans les cancers anogénitaux et ORL avec une fréquence variable selon les sites anatomiques : 99,9 % des cancers du col de l’utérus, 90 % des cancers de l’anus, 50 % des cancers du pénis, 30 % des cancers de l’oropharynx et 40 % des cancers de la vulve.
En France, deux vaccins sont disponibles : une vaccin nonavalent (Gardasil 9) et un bivalent (Cervarix), avec une recommandation claire pour l’utilisation du vaccin nonavalent en raison de sa couverture plus large. L’âge idéal pour vacciner se situe entre 11 et 14 ans, pour les filles comme pour les garçons, mais en l’absence de vaccination, l’adolescent peut tout de même bénéficier de ce vaccin jusqu’à l’âge de 19 ans. Un rattrapage vaccinal est aussi prévu pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans, bien que la communauté médicale plaide pour une généralisation de cette extension d’âge à toute la population sans distinction de sexe ni d’orientation sexuelle.

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