Sénologie

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L’hormonothérapie tient une place importante dans le traitement adjuvant des cancers du sein hormonosensibles. Plusieurs études se sont intéressées au lien entre hormonothérapie et complications thromboemboliques veineuses ou thromboses microvasculaires après reconstruction mammaire, avec des résultats contradictoires. Cependant, alors que les estrogènes jouent également un rôle crucial dans la cicatrisation cutanée, aucune étude n’a évalué l’impact du tamoxifène ou des inhibiteurs de l’aromatase sur les autres complications chirurgicales, notamment cicatricielles. Nous avons réalisé une étude rétrospective comparant les complications des reconstructions mammaires autologues et prothétiques chez les patientes recevant une hormonothérapie au moment de l’intervention et chez celles n’en recevant pas. L’hormonothérapie semble associée à un risque augmenté de complications cicatricielles et de coques périprothétiques. Des recommandations sur la gestion périopératoire de ces traitements sont nécessaires.

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Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux primordiaux dans l’offre de soins en reconstruction mammaire ainsi qu’en chirurgie esthétique. Le développement de ces prothèses depuis les années 1960 a été émaillé de nombreuses crises, la dernière liée à l’émergence du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires a conduit à l’interdiction des prothèses macrotexturées.
Aujourd’hui, de nombreux défis sont à relever pour la collecte et le partage transparent des données concernant les dispositifs implantés, afin d’améliorer continuellement nos pratiques et la sécurité des patientes.

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Les traitements médicaux des cancers du sein permettent d’augmenter les chances de guérison des patientes. Ils reposent sur la chimiothérapie, l’hormonothérapie et le trastuzumab. Ces traitements sont utilisés seuls ou en association en fonction des caractéristiques de chaque
tumeur. Les indications thérapeutiques prennent en compte les facteurs pronostiques traditionnels et la
classification moléculaire des cancers.

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L’hormonothérapie, plus vieux traitement médical des cancers du sein RH+, est en pleine évolution. Des études récentes ont relancé l’intérêt de l’hormonothérapie de longue durée (10 ans) pour certaines patientes à plus haut risque de rechute.
De même, la place de la suppression ovarienne chez les patientes non ménopausées est à discuter, notamment chez les femmes jeunes avec une tumeur à haut risque de rechute et qui restent réglées après une chimiothérapie.
En situation métastatique, l’hormonothérapie associée aux anti-CDK4/6 a permis une nette amélioration du temps sans progression en retardant le moment de la chimiothérapie. L’efficacité de ces associations a permis que des essais débutent en situation adjuvante et néo-adjuvante.
Des études sont en cours sur les mécanismes de résistance à l’hormonothérapie, notamment sur les mutations du gène du récepteur des estrogènes ESR1.

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Les femmes à haut et très haut risque de cancer du sein doivent bénéficier d’une surveillance radiologique spécifique. La surveillance des femmes à très haut risque repose sur l’IRM mammaire associée à une mammographie par une seule incidence. La période de surveillance spécifique va de 30 à 65 ans. Les femmes à haut risque auront une surveillance annuelle par mammographie avec deux incidences.
Le test d’Eisinger permet facilement d’apprécier le risque génétique et d’adresser les patientes en consultation d’oncogénétique. L’étude européenne MyPeBS incluant 85 000 femmes va tenter de démontrer l’intérêt d’un dépistage personnalisé.