Cancérologie

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Le cancer épithélial de l’ovaire est la cause la plus fréquente de décès par cancer gynécologique en 2015. Typiquement, le diagnostic est porté chez des patientes post-ménopausées ayant présenté pendant quelques mois une symptomatologie de douleur et distension abdominale.
À ce stade, la plupart des patientes présentent une maladie avancée (stade FIGO III) pour laquelle le traitement de référence reste l’association d’une chimiothérapie cytotoxique à base de sels de platine et d’une résection chirurgicale ultraradicale. Même si ce traitement peut être curatif, notamment en cas de stade limité, la plupart des patientes vont développer des récidives avec des intervalles libres de plus en plus courts. Pour les patientes ayant une sensibilité aux sels de platine, la maladie peut être contrôlée souvent plus de 5 ans.
Les thérapies ciblées, comme les anti-angiogéniques et les inhibiteurs de PARP ou Poly(ADP-ribose) polymerase-1, offrent des perspectives d’amélioration de survie. Les dépistages systématiques en population générale, dont l’objectif serait de permettre un diagnostic plus précoce, restent à ce jour sans bénéfice démontré.

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La place des tests génétiques s’accroît d’année en année dans tous les domaines. Beaucoup de ces analyses ont quitté le monde de la recherche pour intégrer la pratique courante. La cancérologie, notamment gynécologique, en est un exemple frappant.
Les deux prédispositions principales, contribuant à l’augmentation des risques de cancer gynécologique, sont les mutations de BRCA1 ou BRCA2 (qui augmentent le risque de cancer du sein et de l’ovaire) et le syndrome de Lynch, associant principalement un risque de cancer de l’endomètre, de l’ovaire et du côlon. Dans de plus rares cas, d’autres gènes peuvent être impliqués (TP53…).
Il est important de bien identifier les patientes concernées, dans la mesure où la mise en évidence d’une prédisposition a des conséquences majeures sur la prise en charge familiale, mais désormais également sur certains traitements.

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Il existe de nombreux types et sous-types anatomopathologiques des cancers de l’endomètre, avec des caractéristiques propres en termes d’aspects microscopiques, d’altérations moléculaires, d’évolution clinique et de prise en charge thérapeutique. Nous développons, ici, la classification de ces cancers selon l’Organisation mondiale de la santé, en détaillant plus particulièrement les adénocarcinomes, tumeurs malignes les plus fréquentes.