Gynécologie

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Un polype endométrial doit être recherché chez des patientes symptomatiques, infertiles et/ou dans des situations spécifiques comme la prise de tamoxifène. En cas de découverte fortuite chez une patiente de moins de 35 ans, asymptomatique et fertile, l’indication d’une polypectomie est discutable. Dans tous les autres cas, et selon les facteurs de risque (ménopause, âge supérieur à 60 ans, obésité, HTA, tamoxifène et/ou métrorragies), un polype doit être réséqué. Chez les patientes hypofertiles, la polypectomie améliore la fertilité (spontanée et par AMP) et diminue le taux de fausse couche précoce.

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L’aménorrhée primaire correspond à l’absence de ménarche après l’âge de 16 ans ou après l’âge de 13 ans si l’aménorrhée s’accompagne d’un impubérisme [1]. Il s’agit davantage d’un symptôme que d’une pathologie à part entière, puisqu’elle peut être révélatrice d’hypogonadisme de cause centrale ou périphérique, d’anomalie de développement utérin, d’obstruction locale empêchant
l’écoulement du flux menstruel ou de pathologies hormonales et non hormonales diverses [2].
L’exploration minutieuse et méthodique de cette aménorrhée est ainsi nécessaire pour en définir la cause et ensuite proposer une prise en charge adaptée.

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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l’hyperprolactinémie présentent une symptomatologie proche, notamment dans le cadre d’une éventuelle infertilité (anovulation, dysovulation). Ces deux pathologies ont parfois conduit à des erreurs diagnostiques ou amalgames. Cependant, lorsque nous faisons la revue de la littérature de ces deux pathologies endocriniennes, elles ne semblent pas franchement liées.

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Les tumeurs phyllodes du sein (TPS) sont des tumeurs fibro-épithéliales rares, touchant les femmes avec un pic d’incidence entre 40 et 45 ans. Il en existe 3 grades : bénigne (grade 1), borderline (grade 2) et maligne (grade 3). Leur diagnostic, tant clinique que radiologique, est rendu difficile par le diagnostic différentiel avec les adénofibromes. En cas de suspicion de TPS, une biopsie mammaire est indiquée pour confirmation histologique.
Le traitement des TPS repose sur l’exérèse chirurgicale avec marges de sécurité de 1 cm, surtout en cas de tumeur borderline ou maligne. Les traitements adjuvants n’ont que peu leur place dans la prise en charge des TPS. Le risque de récidive locale, même en cas de TPS bénignes et principalement dans les 2 premières années qui suivent la prise en charge, impose un suivi régulier clinique et radiologique.

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Les candidoses représentent la deuxième infection vaginale la plus fréquente. Ainsi, 75 % des femmes auront l’expérience d’au moins un épisode de candidose vulvo-vaginale aigu (CVV) au cours de leur vie. C’est la première cause de prurit vulvaire, d’œdème vulvaire et de leucorrhées blanches.
40 à 50 % de ces femmes connaîtront un deuxième épisode et 6 à 9 % souffriront d’épisodes
récurrents de CVV.

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L’infection par le papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente à travers le monde. L’implication de certains génotypes d’HPV, dits oncogènes, dans l’avènement de cancers est bien connue au niveau de la sphère gynécologique (col de l’utérus, vulve, vagin). Toutefois, la découverte de leur rôle dans les cancers oropharyngés est beaucoup plus récente [1].
Ainsi, la nouvelle classification OMS 2017 distingue les carcinomes épidermoïdes oropharyngés HPV induits (CEOP HPV positifs) des carcinomes épidermoïdes oropharyngés non HPV induits (CEOP HPV négatifs) [2]. Les patients ayant un CEOP HPV positif sont plus jeunes, ont généralement une consommation tabagique plus faible et un meilleur pronostic que les patients ayant un CEOP HPV négatif. Ceci, malgré la présence de métastases ganglionnaires au moment du diagnostic d’environ 80 % des CEOP HPV positifs.
La connaissance des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et anatomo-pathologiques des CEOP HPV positifs est donc nécessaire au vu de l’augmentation de l’incidence des carcinomes oropharyngés dans les pays occidentaux [3]. Il s’agit d’un nouveau type de cancer survenant le plus fréquemment chez un homme cinquantenaire, caucasien, de niveau socio-économique élevé, pour lequel il existe une classification UICC (Union internationale contre le cancer) spécifique [4]. De plus en plus d’études montrent l’intérêt de l’identification de ces cancers tant sur le plan de la prévention que du traitement et de la prise en charge des patients.

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L’examen colposcopique est un examen de 2e intention orienté par un frottis de dépistage anormal et dont la spécificité est améliorée par la sévérité du frottis de référence, un test HPV ou un double marquage P16+KI67. Il peut aussi être indiqué devant un antécédent de lésion traitée ou des métrorragies inexpliquées avec un frottis normal.
Mais la colposcopie peut parfois être un examen de 1re intention devant un col macroscopiquement inhabituel ou des signes d’appel cliniques parmi lesquels la dyspareunie profonde. Dans ce cas, les images colposcopiques vont enrichir la clinique et améliorer les performances diagnostiques.

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La douleur pelvienne chronique (DPC) est définie par la présence d’une douleur située dans le pelvis, sous l’ombilic, depuis plus de 6 mois, suffisamment sévère pour entraîner une incapacité ou nécessiter un traitement médical et/ou chirurgical. Elle concerne entre 2 et 24 % des femmes selon les études et son incidence est comparable à celle de l’asthme ou des lombalgies.
Différents organes peuvent être touchés par de multiples pathologies, parfois en association, ce qui rend la prise en charge complexe.
Les différentes étiologies possibles, la nature chronique de la DPC et l’influence de facteurs biologiques, sociaux et comportementaux encouragent à une prise en charge multidisciplinaire incluant médecins, kinésithérapeutes et psychologiques.

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Connue depuis longtemps, l’endométriose présente la particularité d’atteindre plus de 10 % de la population féminine en activité hormonale, d’être indépendante des races et des continents, et de continuer à être redoutée pour ses manifestations douloureuses et ses menaces pour la fertilité des femmes.
Des campagnes de sensibilisation récentes, relayées par des associations de malades, soutenues par les professionnels et renforcées par les progrès de la recherche médicale spécialisée, soulignent l’intérêt et l’importance d’en faire le diagnostic au plus tôt. La connaissance de quelques notions simples et fondamentales peut en faciliter l’application dès le premier examen médical d’une adolescente ou d’une jeune femme.