Endométriose

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L’endométriose est une pathologie très fréquente chez les femmes en âge de procréer.
Outre la question de la fertilité, c’est la prise en charge des symptômes douloureux qui devra guider les propositions de soins, axées autour des thérapeutiques antalgiques médicamenteuses ou non médicamenteuses, des traitements hormonaux et de la prise en charge chirurgicale.
Le choix du traitement hormonal sera fonction des antécédents personnels et familiaux de la patiente ainsi que de son souhait. En première intention, une contraception œstroprogestative (pilule, anneau ou patch) ou un traitement progestatif (contraception orale par désogestrel, implant à l’étonogestrel, dispositif intra utérin au lévonorgestrel ou diénogest) pourront être proposés.
En seconde intention, en cas d’échec des traitements de première ligne, pourra être discutée l’utilisation d’analogues de la GnRH (associés à une add-back therapy combinée si utilisation prolongée) ou de macroprogestatifs (après informations orale et écrite de la patiente et surveillance par imagerie cérébrale si utilisation prolongée).
Les antagonistes de la GnRH seront probablement disponibles prochainement sur le marché français et permettront ainsi d’élargir l’arsenal thérapeutique de cette pathologie gynécologique.

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L’endométriose est une pathologie fréquente et bénigne, pouvant être responsable d’infertilité. La préservation de la fertilité (PF) peut être proposée aux femmes concernées, notamment grâce à la technique de vitrification ovocytaire. La quantité d’ovocytes vitrifiés dépend principalement de l’âge de la patiente et des antécédents de chirurgie d’endométriose. Les données sur les chances de naissance après réutilisation des ovocytes sont peu nombreuses à ce jour mais il est admis que le nombre d’ovocytes cryoconservés est étroitement lié aux chances de grossesse. Ainsi, plusieurs stimulations ovariennes peuvent être proposées pour augmenter le nombre d’ovocytes conservés. La décision de proposer la PF dépend de nombreux facteurs, notamment l’âge de la patiente, la sévérité de l’endométriose, les antécédents de chirurgie et le désir de grossesse. Il est recommandé de discuter de cette option notamment en cas d’atteinte ovarienne de l’endométriose et surtout avant une chirurgie.

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L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique, définie par la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus, responsable de douleurs pelviennes et d’infertilité. Cette maladie doit être considérée comme un problème de santé publique ayant un impact majeur sur la qualité de vie des femmes avec un coût socioéconomique important. Le diagnostic de l’endométriose est aujourd’hui non chirurgical et repose sur un processus structuré associant l’interrogatoire, l’examen clinique et l’imagerie. Ce changement de paradigme sur le plan diagnostique a des conséquences importantes en matière de stratégie thérapeutique. Trois options principales peuvent être proposées aux patientes : les traitements hormonaux, la chirurgie et l’assistance médicale à la procréation. La gestion moderne de l’endométriose doit être multidisciplinaire, individualisée et tenir compte des désirs et des priorités de la patiente.

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L’endométriose se définit comme la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus. Cette pathologie est fréquente (environ 10 à 15 % des femmes en âge de procréer). Il s’agit d’une pathologie estrogénodépendante, reposant essentiellement sur une greffe de cellules souches endométriales, aggravée par le reflux menstruel.
L’interrogatoire et l’examen clinique sont primordiaux pour suspecter le diagnostic, qui pourra faire appel à des examens complémentaires (échographie, IRM). Le dépistage actuel fait appel à des panels de biomarqueurs (cytokines, microARN) ou à des algorithmes dans le but de diminuer le retard diagnostique, évalué à 8 ans en France.
La mise en place de réseaux de soins (comme Endobreizh en Bretagne) conduira les femmes et les médecins à mieux connaître cette maladie pour mieux la diagnostiquer et la traiter. Il nous semble donc que l’endométriose est encore largement sous-diagnostiquée.

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L’endométriose est une maladie chronique invalidante touchant de nombreuses femmes et dont les manifestations principales sont des douleurs pelviennes chroniques et/ou une infertilité. La prescription d’une contraception hormonale a un rôle clé dans la prise en charge de la douleur, dans la réduction de la progression des lésions endométriales ainsi que dans la prévention des récidives postopératoires.
Il est recommandé de prendre en charge l’endométriose lorsqu’elle a un retentissement fonctionnel (douleur, infertilité) ou lorsqu’elle entraîne une altération du fonctionnement d’un organe. Une prise en charge globale de la douleur sur le plan médicamenteux, parfois chirurgical, et associée à des thérapeutiques alternatives est nécessaire afin d’améliorer la qualité de vie des femmes souffrant de douleurs pelviennes chroniques.

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L’enquête EndoVie a été conduite en ligne et a inclus 1 557 femmes atteintes d’endométriose, dont 803 femmes faisant partie d’un panel Ipsos et 754 adhérentes de l’association Endo­France, 100 conjoints (92 hommes et 8 femmes) dont les compagnes étaient atteintes d’une endométriose et un échantillon de la population générale de 1 004 Françaises et Français de 18 ans ou plus, sélectionnés selon la méthode des quotas à partir de l’Access Panel Ipsos.
L’enquête rapporte des données originales sur l’impact de l’endométriose sur la qualité de vie des patientes et sur leurs parcours de prise en charge, sur les symptômes et le vécu de la maladie, aussi bien par les patientes elles-mêmes que par leurs conjoints. Elle présente également la perception de l’endométriose par l’entourage et par la population générale.

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Codifiés par l’HAS, les traitements classiques de l’endométriose, médicaux et/ou chirurgicaux sont plus souvent suspensifs que curatifs. La complexité de cette affection et ses composantes multifactorielles nécessitent une prise en charge plus large et plus globale de la personne malade dont la souffrance ne peut être réduite à l’organique.
Des centres spécialisés ou dédiés peuvent proposer, parallèlement aux thérapeutiques agréées, des soins complémentaires ou alternatifs dont l’efficacité, non dénuée de résultats, peut compléter les traitements classiques ou servir de relai à la suite des protocoles classiques.
Aucune des techniques présentées dans cet article n’a la capacité de guérir l’endométriose. Leur conseil, néanmoins, peut aider à atténuer les souffrances physiques et psychiques des patientes et les orienter vers une prise en charge active et consciente de cette affection dont les conséquences sont complexes et souvent subtiles.

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Le stress oxydant apparaît quand notre organisme ne peut plus corriger les conséquences délétères des oxydants. Les oxydants ERO (espèces réactives de l’oxygène), appelés aussi radicaux libres, et ERN (espèces réactives de l’azote) sont produits par notre organisme à partir de l’oxygène que nous respirons. Les antioxydants, qui concourent à maintenir l’équilibre entre les oxydants et les antioxydants, appartiennent à la défense antioxydante (enzymes, protéines, substances telles que le glutathion, le zinc, etc.). Un stress oxydant apparaît lorsque le déséquilibre s’installe.
Dans l’endométriose, la maladie est responsable de l’apparition d’un stress oxydant entretenu par le stress psychosocial, le travail et l’environnement. Les traitements et la micronutrition pourraient contribuer à faire régresser la maladie.

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Le traitement médical de l’endométriose a été simplifié et codifié par les dernières recommandations de l’HAS et du CNGOF. Le traitement médical de 1re intention concerne les pathologies douloureuses et/ou handicapantes. Il associe l’hormonothérapie (estroprogestatifs, stérilet) aux AINS et antalgiques pour une durée prolongée après bilan, évaluation des risques thromboemboliques et prise en compte des effets secondaires dont il sera nécessaire d’informer les patientes.
Le traitement médical de 2e intention recommande les microprogestatifs en continu après essai infructueux d’une contraception estroprogestative ou du DIU pendant 6 mois, ou en cas de non-indication du 1er schéma.
Les nouveaux traitements n’ont pas apporté suffisamment de preuves de leur efficacité pour être recommandés. Des traitements adjuvants peuvent être proposés pour améliorer les conditions de vie de ces patientes et proposer une prise en charge globale de chacune dans le cadre d’une équipe pluri­disciplinaire, regroupant des compétences complémentaires pour soigner les souffrances physiques et psycho­logiques de ces personnes.

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Depuis quelques années, on observe un intérêt particulier et nouveau pour les endométrioses, dont les principales manifestations sont des algies importantes et des troubles de la fertilité.
Ces problèmes peuvent avoir un retentissement important sur l’activité professionnelle des femmes, d’autant plus qu’il semblerait que ces pathologies les exposent plus fortement aux risques psycho­sociaux (RPS) dans les entreprises et à certains dysfonctionnements immunitaires.
Quelques questions suffisent pour les suspecter au cours de toute visite médicale.