Revues générales
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La naissance par césarienne concerne de plus en plus d’enfants ces dernières décennies. Connaître les conséquences de ce mode d’accouchement sur le nouveau-né est un enjeu de santé publique.
La césarienne, parce qu’elle est parfois faite avant travail, parce qu’elle ne permet pas la compression thoracique mécanique des voies vaginales, et qu’elle semble modifier la sécrétion physiologique des hormones associées au stress et au processus de naissance, perturbe la mise en place de la respiration pulmonaire et l’adaptation néonatale.
Ces conséquences à court terme sont le plus souvent d’évolution rapidement favorable, mais d’autres peuvent avoir des retentissements à long terme comme la diminution du taux d’allaitement maternel et l’altération du microbiote intestinal. Ces modifications pourraient ainsi participer à l’augmentation de maladies chroniques immunomédiées comme l’allergie.

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L’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale représente 17 % de l’incontinence urinaire chez la femme en France. Le traitement de première intention de l’hyperactivité vésicale repose sur les règles hygiéno-diététiques, la rééducation et les anticholinergiques.
L’injection de toxine botulique en intradétrusorien est une alternative, peu invasive et facilement reproductible, à proposer aux patientes réfractaires aux traitements anticholinergiques et/ou ASA 4. De plus, les complications sont rares et pour la plupart réversibles, avec des résultats concluants sur la qualité de vie de ces femmes.

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Les myomectomies sont des interventions qui sont associées à des taux de succès très variables selon le symptôme intéressé, le nombre de fibromes, leur taille, l’existence d’éventuelles pathologies associées (adénomyose, endométriose, etc.). D’une façon générale, les “bonnes indications” des myomectomies concernent plutôt les fibromes symptomatiques uniques, sans pathologie associée (adénomyose et/ou endométriose par exemple) chez des femmes souhaitant conserver la possibilité d’une grossesse.
Les myomes sous-muqueux ou sous-séreux pédiculés sont de bonnes indications car l’embolisation est contre-indiquée. Les myomes volumineux uniques sans adénomyose/endométriose associée sont également de bonnes indications par cœlioscopie ou laparotomie selon la taille du fibrome et l’expérience de l’opérateur. Par hystéroscopie, le cas idéal est celui où il existe 1 à 3 fibromes mesurant moins de 3 cm.

Repères pratiques
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La pemphigoïde gravidique est la dermatose bulleuse auto-immune spécifique de la grossesse. Elle est très rare (une grossesse sur 20 000 à 50 000 selon les séries). Elle touche préférentiellement les multi-pares, mais elle peut parfois (très rarement) se développer chez des primipares. Dans la série de Jenkins et al. [1], les premiers symptômes débutentau 1er trimestre dans 18 % des cas, au 2e trimestre dans 34 % des cas, au3e trimestre dans 34 % des cas, et dans le post-partum dans 14 % des cas.

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La robotique en chirurgie pelvienne bénigne est actuellement en début d’évaluation mais également en plein essor. Elle est utilisée dans les hystérectomies pour pathologie bénigne, la chirurgie de l’infertilité et celle du prolapsus principalement.
La chirurgie robotique permet de diminuer les pertes sanguines et la durée d’hospitalisation pour toutes les interventions en chirurgie pelvienne bénigne, mais au prix d’une durée opératoire plus longue et d’un coût global plus important. Il n’y a pas de différences en termes de complications pour la plupart des interventions. L’apport de la vision en trois dimensions, d’une dextérité et d’une précision, permet une dissection minutieuse dans la chirurgie tubaire en particulier.
La chirurgie robotique est un apport qui peut être précieux, mais qui reste d’un coût élevé.

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L’accouchement est un acte naturel, qui ne constitue pas un acte médical nécessitant des informations spécifiques, comme le rappelle régulièrement la jurisprudence [1].
Cependant, dès le stade préconceptionnel et tout au long du processus de grossesse, l’obstétricien est tenu de délivrer à la femme enceinte une information claire, loyale et adaptée sur son état, sur l’accouchement et ses risques, compte tenu de sa situation. Toutefois, la grossesse pouvant devenir rapidement pathologique, le devoir d’information est indispensable.
Ce n’est qu’en cas d’urgence ou d’impossibilité d’informer personnellement la patiente que le médecin est dispensé de cette obligation légalement sanctionnée.

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Le diagnostic préimplantatoire (DPI) consiste en l’analyse génétique d’une ou deux cellules embryonnaires (blastomères) prélevées sur des embryons âgés de 3 à 5 jours, issus de la fécondation in vitro. Ce diagnostic est réservé à des couples ayant un risque identifié de transmettre une maladie génétique ou chromosomique grave et incurable. C’est une alternative aux techniques classiques de diagnostic prénatal (prélèvement de villosités choriales, amniocentèse).
Le DPI offre aux couples à risque de transmettre une maladie génétique ou chromosomique d’une particulière gravité d’avoir un enfant indemne de cette maladie, et leur évite l’épreuve d’une interruption médicale de grossesse, puisque seuls les embryons sains sont transférés.

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Proposer une contraception adéquate chez les adolescentes est primordial afin d’éviter toute grossesse non désirée. Il est indispensable de conseiller les jeunes filles de façon appropriée pour améliorer l’observance et leur expliquer les effets secondaires éventuels pour éviter les échecs de contraception.
Le risque d’infection sexuellement transmissible n’est pas négligeable, et il faut insister sur l’intérêt de l’usage du préservatif. La contraception combinée estroprogestative orale présente aussi des avantages non contraceptifs, comme l’amélioration de la dysménorrhée entre autres.
Le choix du contraceptif hormonal doit tenir compte des facteurs de risque personnels et familiaux, et il est nécessaire de reprogrammer une consultation ultérieure afin d’adapter la contraception si nécessaire.

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Les principales causes de prurit diffus sont les candidoses chez la femme jeune et le lichen scléreux chez la femme plus âgée. Peuvent également être en cause : psoriasis, lichénification, lichen plan, dermites de contact, dermatite atopique. Nous discuterons dans cet article les lésions dermatologiques les plus fréquentes : lichen scléreux, psoriasis et lichen plan.
Une check-list précise, lors de l’interrogatoire et de l’examen clinique, permet une orientation diagnostique très avancée. Un avis dermatologique et/ou une biopsie sera pratiqué(e) devant toute forme clinique atypique ou résistante à un traitement bien conduit. Il est toujours prudent d’éliminer une candidose par un prélèvement local avant d’instituer le traitement qui repose pour ces trois dermatoses sur l’application de dermocorticoïdes, de manière très prolongée pour les lichens.

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