Revues générales
0

Un diagnostic de grossesse ectopique est posé environ 1,5 fois pour 100. Dans moins de 10 % des cas, il s’agit d’une grossesse ectopique non tubaire. Elles peuvent être interstitielle (portion intramyométriale de la trompe), cervicale, sur cicatrice de césarienne, ovarienne, abdominale ou encore cornuale (dans la corne rudimentaire d’un utérus pseudo-unicorne).
Les grossesses ectopiques non tubaires sont des enjeux échographiques majeurs, notamment pour la localisation précise.
Le traitement, autrefois toujours chirurgical et radical, devient le plus souvent peu invasif, reposant sur le traitement par méthotrexate (in situ notamment) ou sur le KCl in situ. D’autres alternatives encore peu évaluées semblent prometteuses (hystéroscopie pour les grossesses cervicales ou sur cicatrice de césarienne, embolisation des artères utérines).

Revues générales
0

La légitimité de l’examen urodynamique est de plus en plus souvent remise en cause, mais sommes-nous sûrs de tous parler de la même chose tant en termes de contenu de ce “bilan” qu’en termes d’indications ?
Décrit pour la première fois dans les années 1880, l’examen urodynamique, comme beaucoup d’examens complémentaires, est passé par différentes périodes d’amour et de désamour, sans doute parce que les pratiques étaient très hétérogènes et les objectifs attendus quelquefois trop ambitieux.
Nous tenterons de décrire les modalités de réalisation de l’examen et la place qu’il doit garder dans l’explo-ration des troubles mictionnels chez la femme.

Revues générales
0

La toxoplasmose congénitale résulte d’une transmission verticale de la mère au fœtus du parasite Toxoplasma gondii après une primo-infection maternelle. L’incidence de la toxoplasmose congénitale est de 200 à 300 cas annuels en France, soit 2,5 pour 10 000 naissances vivantes, en raison d’une diminution régulière de l’exposition de la population au parasite.
En prénatal, l’efficacité du traitement par spiramycine, prescrit après une séroconversion maternelle pour limiter le passage transplacentaire du toxoplasme, n’a pas été étayée par des études prospectives. Néanmoins, les résultats des études récentes s’accordent sur une efficacité à la condition d’un délai limité à quelques semaines entre l’infection maternelle et le début du traitement.
Pour autant, il n’y a pas d’indication à déclencher un accouchement ou à effectuer une césarienne après une séroconversion pendant les dernières semaines de grossesse. Les fœtus infectés après une séroconversion maternelle du premier trimestre et traités en prénatal comme en postnatal ont un bon pronostic à long terme si leurs échographies sont normales. La biologie moléculaire prend une place croissante dans le diagnostic prénatal et néonatal.

Revues générales
0

Le cancer du col utérin est un cancer parfaitement évitable grâce à la prévention primaire par la vaccination et accessible à la prévention secondaire par le dépistage. De nombreux cas sont cependant diagnostiqués chaque année malgré un dépistage actuellement basé sur la cytologie. Les cas qui échappent à ce dépistage sont dus, d’une part, à une couverture insuffisante de la population et, d’autre part, à une sélection pas assez pertinente des frottis suspects de bas grade à adresser d’emblée en colposcopie.
Pour mieux cibler les frottis de bas grade pouvant déjà cacher un CIN2+, différentes études ont été réalisées. Le triage de ces frottis par l’utilisation des biomarqueurs P16 et Ki-67 est une possibilité, mais surtout l’apport du test HPV (Human papillomavirus) avec un génotypage 16/18 en dépistage primaire permet de référer en colposcopie des patientes qui ne l’auraient pas été par le dépistage cytologique actuel.

Revues générales
0

L’hyperandrogénie de la ménopause est une pathologie rare mais dont la prévalence n’est pas réellement évaluée. Un hirsutisme marqué ou une alopécie doivent motiver la réalisation d’un dosage de testostérone total. Les étiologies sont multiples et scindées en deux groupes : non tumoral et tumoral.
Si le dosage de testostérone est au-dessus de la normale, il est nécessaire de prescrire des examens d’imagerie (scanner surrénalien et IRM pelvienne). En effet, il est indispensable d’éliminer une cause tumorale, en particulier une tumeur surrénalienne dont le pronostic est fonction de l’extension et de la rapidité de prise en charge.

Analyse bibliographique
0

La grossesse môlaire est une maladie trophoblastique gestationnelle d’évolution non favorable. Un traitement visant à interrompre la grossesse s’impose afin d’éviter des complications maternelles telles que des métrorragies importantes, hyperthyroïdie, prééclampsie et, à long terme, une dégénérescence maligne.

Revues générales
0

La contraception définitive (terme ayant remplacé celui de stérilisation) est autorisée en France depuis la loi du 4 juillet 2001, celle-ci imposant un délai de réflexion de 4 mois. C’est le mode de contraception le plus utilisé dans le monde (20 % des couples). En France, elle ne concerne que 8 % des couples et 43 000 femmes par an (chiffres en constante augmentation depuis le début des années 2000). Depuis 2007, la Haute Autorité de santé recommande en première intention la voie hystéroscopique pour la contraception définitive féminine. Cette méthode est celle présentant les taux d’échecs et de complications les plus bas.

Revues générales
0

La sexologie et, plus largement, la sexualité de nos patients conserve de larges parts d’ombres, peu d’études étant lancées sur ce sujet. Les médecins manquent d’information, et pourtant ils sont bien placés pour parler de cette santé sexuelle définie par l’OMS. Beaucoup d’idées reçues sont à rectifier auprès de nos patients. Par exemple l’éjaculation féminine existe, et correspond à une vidange orgasmique de la vessie.
La masturbation a été expérimentée par plus de la moitié des hommes et des femmes, mais n’est une pratique fréquente que chez une assez large minorité. Près de la moitié des femmes se plaignent d’un désir sexuel hypoactif (DSH), au point que l’on peut se demander si le désir idéal, tel qu’il est fantasmé par les femmes, n’est pas un leurre. Et l’orgasme coïtal féminin n’est connu que d’une femme sur 3.

Revues générales
0

L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP), caractérisée par une absence de règles d’au moins 4 mois et un taux de FSH > 25 UI/L avant l’âge de 40 ans, constitue un motif non rare de consultation en gynécologie. Après élimination d’une origine iatrogène, les explorations étiologiques consistent à réaliser un caryotype, une recherche de pré-mutation FMR1 et un bilan auto-immun.
Les technologies plus récentes d’exploration moléculaire ont permis d’identifier de nouveaux gènes impliqués dans la survenue d’une IOP, ayant pour conséquence des enquêtes familiales pouvant aider à proposer des attitudes préventives de préservation de la fertilité. De plus, la meilleure connaissance des risques associés à l’IOP, essentiellement osseux et cardiovasculaires, implique une surveillance et une prise en charge thérapeutique adaptée, nécessitant la prescription d’un traitement hormonal substitutif.
Enfin, le don d’ovocyte permet le plus souvent de mener des projets de grossesse si les patientes le souhaitent.

Revues générales
0

Les patientes victimes de mutilations féminines peuvent présenter des séquelles gynécologiques, une altération de leur fonction sexuelle et des troubles psychologiques liés à leur parcours de vie.
Dépister ces patientes ouvre un espace de dialogue qui permet d’identifier les troubles et de préciser les besoins. Il faut alors orienter les femmes qui le souhaitent vers un centre de prise en charge pluridisciplinaire afin que l’ensemble des problématiques puisse trouver une réponse adaptée.
La prise en charge que nous offrons est globale et s’appuie, selon les besoins identifiés, sur une réhabilitation symbolique et physiologique de la fonction clitoridienne, un accompagnement sexologique et une prise en charge du psychotrauma. Dans ce contexte, la chirurgie de réparation de l’excision donne de bons résultats, tant anatomiques que fonctionnels.

1 27 28 29 30 31 34