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Depuis presque 30 ans que je suis rédacteur en chef de Réalités en Gynécologie-Obstétrique, j’ai essayé de vous offrir, dans chaque numéro, des dossiers, des articles, des mises au point qui ont suivi l’actualité de notre spécialité. De nombreux progrès ont marqué cette période, d’autres sont en émergence. Le Dr Clémence Delcour va désormais prendre le relais. Son parcours professionnel et son dynamisme sont autant d’atouts qui, j’en suis persuadé, pérenniseront la qualité et le succès de Réalités en Gynécologie-Obstétrique.

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L’endométriose est une pathologie très fréquente chez les femmes en âge de procréer.
Outre la question de la fertilité, c’est la prise en charge des symptômes douloureux qui devra guider les propositions de soins, axées autour des thérapeutiques antalgiques médicamenteuses ou non médicamenteuses, des traitements hormonaux et de la prise en charge chirurgicale.
Le choix du traitement hormonal sera fonction des antécédents personnels et familiaux de la patiente ainsi que de son souhait. En première intention, une contraception œstroprogestative (pilule, anneau ou patch) ou un traitement progestatif (contraception orale par désogestrel, implant à l’étonogestrel, dispositif intra utérin au lévonorgestrel ou diénogest) pourront être proposés.
En seconde intention, en cas d’échec des traitements de première ligne, pourra être discutée l’utilisation d’analogues de la GnRH (associés à une add-back therapy combinée si utilisation prolongée) ou de macroprogestatifs (après informations orale et écrite de la patiente et surveillance par imagerie cérébrale si utilisation prolongée).
Les antagonistes de la GnRH seront probablement disponibles prochainement sur le marché français et permettront ainsi d’élargir l’arsenal thérapeutique de cette pathologie gynécologique.

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L’information concernant les modalités d’utilisation et l’efficacité des contraceptifs reste insuffisante chez les adolescentes à ce jour. L’information et la déconstruction des croyances sont indispensables afin, notamment, d’améliorer l’observance de ces jeunes filles. En pratique, tous les contraceptifs sont possibles selon les mêmes contre-indications que chez l’adulte. La consultation pour contraception chez l’adolescente est un moment clé pour aborder les questions de sexualité, de prévention des IST, s’assurer de la vaccination HPV et dépister les situations de violence.

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La prévalence de l’obésité est en constante augmentation et la chirurgie bariatrique est, à l’heure actuelle, la thérapeutique la plus efficace. Elle est réalisée dans près de la moitié des cas chez des femmes en âge de procréer. Malgré la perte de poids, ces femmes restent exposées, pendant la grossesse, à un risque élevé de diabète gestationnel, quel que soit le type de chirurgie effectué. En parallèle, une évaluation carentielle doit être pratiquée avant la grossesse ou, au plus tard, en tout début de grossesse. Le dépistage de diabète gestationnel doit donc être fait de façon systématique (pour tout IMC) selon différents procédés à différents termes de la grossesse : une glycémie à jeun et une HbA1c au premier trimestre, une HGPO au deuxième trimestre sauf chirurgie de bypass gastrique. La prise en charge reste classique, elle repose essentiellement sur les mesures glycémiques et la mise en place d’une insulinothérapie peut s’avérer nécessaire.

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L’exploration urodynamique ou bilan urodynamique (BUD) a bénéficié, ces dernières années, d’avancées significatives, tant dans la compréhension des dysfonctionnements du bas appareil urinaire qu’au niveau des équipements électroniques et de la standardisation de nouveaux tests. Cet article se veut essentiellement pratique en présentant les principes, les méthodes et les applications de l’urodynamique pour les protocoles. Une importante iconographie et les conseils cliniques vont faciliter la prise en charge des patientes.

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L’infertilité concerne environ 15 % des couples, avec une origine masculine retrouvée dans environ 20 % des cas. L’évaluation masculine est donc indispensable lors de la prise en charge d’un couple consultant pour infertilité. Elle sera réalisée auprès d’un spécialiste (urologue ou andrologue) et aura pour objectif de repérer les facteurs modifiables qui pourront permettre une optimisation de la fertilité, les situations nécessitant une assistance médicale à la procréation (avec ou sans don de sperme) et enfin, les pathologies exposant le patient à un risque plus général.

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Le diastasis des grands droits de l’abdomen (DGDA) fait référence à un amincissement et un élargissement de la ligne blanche, avec une laxité associée de la paroi abdominale antérieure. Il est souvent associé à une grossesse, mais des DGDA peuvent être retrouvés chez des femmes nullipares ou des hommes [1].
Chez la femme enceinte, on retrouve entre 66 et 100 % de diastasis au 3e trimestre, suite à l’adaptation normale et nécessaire au grandissement du bébé et donc du ventre de la maman. Nous parlons beaucoup de ce fameux diastasis post-partum et les femmes sont souvent apeurées ou en tout cas peu informées sur les causes et conséquences.
En tant que professionnels de santé, que devons-nous répondre aux femmes ? Et comment objectiver la présence d’un diastasis pathologique ? Comment l’évaluer ? En se basant sur la littérature, tentons donc d’en définir les conditions d’évaluation initiale et discutons de son évolution, des facteurs de risques et des conséquences.