Auteur Eskenazi S.

Service de Gynécologie-obstétrique II et Médecine de la Reproduction, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Centre Hospitalo-Universitaire Cochin, PARIS.

Revues générales
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L’endométriose est une maladie fréquente pouvant entraîner une infertilité. Dans ce cas, il est nécessaire de réaliser un bilan complet d’infertilité, dont les résultats (réserve ovarienne, état tubaire, bilan masculin) conditionnent la prise en charge, en tenant également compte de la symptomatologie douloureuse, du phénotype d’endométriose et des souhaits de la patiente.
La fécondation in vitro (FIV), avec ou sans injection intracytoplasmique de sperme (ICSI), est la technique d’assistance médicale à la procréation (AMP) le plus souvent proposée. Il y a peu de place pour les inséminations intra-utérines (IIU).
Une prise en charge chirurgicale se justifie en cas de fortes douleurs ou encore d’hydrosalpinx.
Une préservation de la fertilité peut être discutée pour les patientes présentant des endométriomes, et ce d’autant plus qu’ils sont bilatéraux, volumineux ou récidivants. La stimulation ovarienne avec vitrification ovocytaire est alors la technique de choix.