Auteur Bretelle F.

Service de Gynécologie-Obstétrique, 
Hôpital Nord, MARSEILLE.

Revues générales
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Alors que l’aspirine était autrefois largement prescrite par les gynécologues-obstétriciens, ses indications se sont peu à peu restreintes. Les deux principales sont la prévention de la récidive d’une pathologie vasculaire placentaire et la prévention des accidents obstétricaux en association aux anticoagulants dans le cadre du syndrome des antiphospholipides (SAPL).
Le traitement sera débuté le plus tôt possible à la dose de 100 à 160 mg par jour et poursuivi jusqu’à 35 semaines d’aménorrhée (SA).

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La maladie thromboembolique est la troisième cause de décès maternel dont 23 % sont potentiellement évitables d’après le dernier rapport sur la mortalité maternelle. L’augmentation du risque d’événement thromboembolique persiste au moins 8 semaines en post-partum.
L’identification précise des facteurs de risque personnel, familiaux, cliniques et biologiques est un enjeu majeur dans la stratégie de prise en charge. L’interrogatoire recherchera l’existence de facteur de risque déclenchant de l’événement thromboembolique. Les facteurs de risque sont multiples et souvent cumulés. Ces éléments guideront la prescription. Le risque d’événement thromboembolique est étroitement lié aux antécédents thromboemboliques personnels et/ou familiaux.
Les recommandations professionnelles sont nombreuses, souvent concordantes, mais parfois discordantes. L’établissement de score de risque peut être une aide à la prescription. Le port de collants de contention est recommandé.