Urologie

Revues générales
0

Concernant près de 20 % de la population féminine, l’hyperactivité vésicale est un handicap majeur dans la vie quotidienne. Le diagnostic est essentiellement clinique, reposant sur l’interrogatoire. La recherche d’une étiologie grâce à des examens simples comme l’ECBU et l’évaluation du résidu post-mictionnel est indispensable, mais cette affection est le plus souvent idiopathique.
Si la symptomatologie est mixte (fuites à l’effort et par urgenturie), s’il existe une pathologie neurologique sous-jacente (sclérose en plaques, maladie de Parkinson, accident vasculaire cérébral…) ou si une première ligne de traitement a échoué, l’examen urodynamique permet l’expertise de l’équilibre des pressions urétrovésicales.
La prise en charge est d’abord rééducative et comportementale, puis médicamenteuse (principalement par les anticholinergiques) et enfin, en cas d’échec, des traitements plus invasifs comme les injections intradétrusoriennes de toxine botulique ou la neuromodulation sacrée sont proposés.

Revues générales
0

La rétention urinaire du post-partum est une complication rare de l’accouchement. Sa méconnaissance entraîne des retards de diagnostic et des complications parfois irréversibles. Le pronostic des fonctions mictionnelles des patientes atteintes dépend de la rapidité du diagnostic et d’une prise en charge adaptée.
Nous avons mené une enquête rétrospective sur les dossiers médicaux de 81 patientes atteintes par la rétention urinaire du post-partum. Notre étude a mis en évidence des difficultés et des retards concernant la pose du diagnostic. Une hétérogénéité des pratiques a également été constatée à propos du traitement de cette pathologie.
En proposant un protocole de prise en charge ainsi que des arbres décisionnels pour faciliter la pose du diagnostic et le traitement, nous pouvons prétendre à l’homogénéisation de nos pratiques dans ce domaine. Cela permet ainsi une diminution de la durée de la rétention urinaire, mais également la raréfaction des complications qui lui sont associées.

Revues générales
0

La légitimité de l’examen urodynamique est de plus en plus souvent remise en cause, mais sommes-nous sûrs de tous parler de la même chose tant en termes de contenu de ce “bilan” qu’en termes d’indications ?
Décrit pour la première fois dans les années 1880, l’examen urodynamique, comme beaucoup d’examens complémentaires, est passé par différentes périodes d’amour et de désamour, sans doute parce que les pratiques étaient très hétérogènes et les objectifs attendus quelquefois trop ambitieux.
Nous tenterons de décrire les modalités de réalisation de l’examen et la place qu’il doit garder dans l’explo-ration des troubles mictionnels chez la femme.