IST

Revues générales
0

Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes chaque année. Aujourd’hui, elles sont toujours au centre des préoccupations. L’émergence de résistances, en particulier pour le gonocoque mais aussi pour Mycoplasma genitalium, rendent plus complexes les prises en charge par les antibiotiques.
Le développement de la prophylaxie préexposition (PreP) au VIH permet de réduire l’incidence de l’infection par ce virus mais laisse entrevoir une augmentation de l’incidence des autres IST du fait de la moindre utilisation du préservatif.
La gravité de la symptomatologie et du pronostic dépendra du type d’IST acquise. Une plus ample couverture vaccinale contre les papillomavirus humains permettra une large réduction de ses infections et cancers induits.

Revues générales
0

L’infection à papillomavirus (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle peut être responsable de cancers aussi bien chez la femme que chez l’homme, dont le dépistage est absent ou insuffisant. Le poids de ces maladies en termes de morbidité et de mortalité justifie la prévention primaire par la vaccination universelle des filles et des garçons.
Les vaccins actuellement disponibles sont efficaces et induisent une immunité de groupe mais celle-ci ne permet pas de protéger les sujets de plus de 25 ans non vaccinés. Or, le risque d’infection persiste après cet âge, surtout en présence de facteurs de risque. La vaccination HPV, efficace dans la tranche d’âge 25-45 ans vis-à-vis de nouveaux types d’HPV non rencontrés antérieurement, doit être proposée chez les immunodéprimés, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les femmes en post-conisation, non vaccinés antérieurement. Elle semble avoir un réel bénéfice, diminuant le risque de récidive dans cette population à risque.