Imagerie

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Les léiomyomes utérins, tumeurs myomateuses bénignes les plus fréquentes, sont difficilement différenciables cliniquement des léiomyosarcomes utérins. Cependant, l’impact d’un diagnostic erroné est majeur pour les patientes. Le léiomyome utérin est souvent pris en charge de façon conservatrice ou peu invasive, à la différence du léiomyosarcome qui nécessite une prise en charge carcinologique. L’évaluation préthérapeutique en imagerie, et notamment par imagerie par résonnance magnétique (IRM), est fondamentale. Dans cette revue, un aperçu IRM des différences entre léiomyome et léiomyosarcome est exposé, se basant principalement sur les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles de ces lésions et reprenant les guidelines européennes récentes.

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Les anomalies congénitales des reins et des voies urinaires affectent 1/500 naissances vivantes et représentent 20 % de l’ensemble des anomalies majeures fœtales.
On oppose les anomalies obstructives des voies urinaires, avec notamment les obstructions pyélo-urétérales et vésico-urétérales, les reflux vésico-urétéraux et les valves de l’urètre postérieur, aux anomalies non obstructives des voies urinaires qui regroupent en particulier les méga-uretères primitifs, les agénésies rénales uni- ou bilatérales et les extrophies vésicales.
Les reins hyperéchogènes et kystiques recouvrent de nombreuses pathologies, à savoir la maladie rénale multikystique (polykystose rénale autosomique récessive et polykystose rénale autosomique dominante), la mutation HNF-1ß et certains syndromes géniques (les syndromes de Bardet-Biedl et Meckel-Gruber en particulier).
La réalisation d’échographies fœtales permet de détecter la majorité de ces malformations. L’IRM fœtale, technique d’imagerie de 2e intention, trouvera son intérêt dans le bilan de malformations complexes.