Dermatologie

Revues générales
0

Parvenir à une solution thérapeutique satisfaisante et surmonter les diverses appréhensions intimes et affectives dues à la détérioration de l’image de soi dans cette maladie affichante sont deux facteurs déterminants pour envisager la vie sexuelle que l’on désire. Et tout naturellement vient le désir d’enfant. Mais une grossesse ne va-t-elle pas venir remettre en question les résultats obtenus après une bataille parfois longue et difficile contre le psoriasis ? De plus, la question de la transmission de la maladie et de la santé de l’enfant ainsi que celle du déroulement de la grossesse et de l’allaitement se posent, dans un contexte d’informations sans guidance, concernant les traitements et leur compatibilité avec la santé de la mère et de l’enfant…

Revues générales
0

La pemphigoïde de la grossesse (PG) fait partie des dermatoses bulleuses auto-immunes rares. Sa physiopathologie est encore imparfaitement connue ; son développement est secondaire à une rupture de tolérance mère-fœtus contre la protéine BP180. Elle doit être évoquée devant tout tableau de dermatose inflammatoire prurigineuse de la femme enceinte, même en l’absence de bulle.
Le diagnostic de certitude repose sur l’immunofluorescence directe qui met en évidence un dépôt linéaire de C3 ± IgG le long de la jonction dermo-épidermique. Du fait de son excellente sensibilité et spécificité, l’ELISA BP180 NC16A pourrait constituer une alternative diagnostique. Le traitement repose sur la corticothérapie locale ou générale selon la sévérité de la PG.
Le pronostic fœtal est globalement bon, mais la patiente et l’obstétricien doivent être informés afin de réaliser un suivi adapté en raison du surrisque de prématurité, d’hypotrophie et de petit poids de naissance pour l’âge gestationnel. Les patientes atteintes de PG doivent également être informées du risque de rechute en post-partum immédiat, au cours des grossesses ultérieures et en cas de contraception hormonale.

Revues générales
0

Les urgences en pathologie génitale féminine et masculine sont principalement liées à une infection bactérienne ou virale, parfois sexuellement transmissible, souvent douloureuse, dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique est du ressort du dermatologue.
Plus rarement, celui-ci devra savoir évoquer une urgence non dermatologique et adresser la patiente en gynécologie (bartholinite) ou le patient en urologie (paraphimosis, gangrène périnéale de Fournier).

Revues générales
0

La maladie de Verneuil est une dermatose inflammatoire chronique fréquente et invalidante, dont le diagnostic reste souvent retardé de plusieurs années en raison d’une méconnaissance de la plupart des spécialistes.
Plusieurs phénotypes cliniques ont été individualisés, mais la survenue de lésions caractéristiques telles que des nodules inflammatoires, des abcès, des fistules et des cicatrices hypertrophiques d’évolution récidivante, surtout au niveau des zones axillaires et périnéales, doit permettre de poser le diagnostic facilement.
Des progrès ont été réalisés dans la compréhension physiopathologique de la maladie et dans la reconnaissance de comorbidités associées, tandis que de nouvelles pistes thérapeutiques voient le jour, entraînant un regain d’intérêt pour la pathologie.