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Des pubertés précoces sont observées de plus en plus fréquemment et, dans un grand nombre de cas, aucune cause organique n’est identifiée. L’influence de facteurs environnementaux sur l’avancée des signes pubertaires est fortement suspectée. Les effets possibles des perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) sur la santé sont multiples et constituent un sujet de préoccupation nationale avec la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens reconduite en 2019 (SNPE2). Cependant, leurs mécanismes d’action sont particulièrement complexes à étudier et encore très incertains.
Grossesse, enfance et puberté sont des périodes de vulnérabilité à l’exposition aux PEE et devraient faire l’objet d’une attention particulière de la part des professionnels de santé.
La précocité pubertaire est aussi un signe d’appel clinique qui nous informe plus largement de la sensibilité de l’appareil génital féminin aux perturbateurs endocriniens environnementaux.

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L’endométriose est une maladie fréquente pouvant entraîner une infertilité. Dans ce cas, il est nécessaire de réaliser un bilan complet d’infertilité, dont les résultats (réserve ovarienne, état tubaire, bilan masculin) conditionnent la prise en charge, en tenant également compte de la symptomatologie douloureuse, du phénotype d’endométriose et des souhaits de la patiente.
La fécondation in vitro (FIV), avec ou sans injection intracytoplasmique de sperme (ICSI), est la technique d’assistance médicale à la procréation (AMP) le plus souvent proposée. Il y a peu de place pour les inséminations intra-utérines (IIU).
Une prise en charge chirurgicale se justifie en cas de fortes douleurs ou encore d’hydrosalpinx.
Une préservation de la fertilité peut être discutée pour les patientes présentant des endométriomes, et ce d’autant plus qu’ils sont bilatéraux, volumineux ou récidivants. La stimulation ovarienne avec vitrification ovocytaire est alors la technique de choix.

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Après le “tsunami” WHI, après plus de 15 ans de “non-dits”, les experts commencent à sortir de leur silence et admettre que cette étude n’était pas aussi fiable que ce que l’on avait fait croire. Les parutions successives et les dernières recommandations des sociétés savantes internationales devraient permettre, enfin, en 2019, une meilleure prise en charge des femmes à la ménopause. Mais il sera certainement difficile de réussir à effacer les méfaits véhiculés par les médias concernant le traitement hormonal de la ménopause.
Durant les 10 dernières années, plusieurs études se sont intéressées à tous les domaines touchés par le vieillissement : symptômes climatériques, prévention des maladies cardiovasculaires, osseuses, syndrome uro-génital de la ménopause, prévention du cancer du sein. Leurs résultats ont permis aux différentes sociétés savantes internationales de publier ces dernières années plusieurs recommandations à ce sujet.

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L’hormonothérapie, plus vieux traitement médical des cancers du sein RH+, est en pleine évolution. Des études récentes ont relancé l’intérêt de l’hormonothérapie de longue durée (10 ans) pour certaines patientes à plus haut risque de rechute.
De même, la place de la suppression ovarienne chez les patientes non ménopausées est à discuter, notamment chez les femmes jeunes avec une tumeur à haut risque de rechute et qui restent réglées après une chimiothérapie.
En situation métastatique, l’hormonothérapie associée aux anti-CDK4/6 a permis une nette amélioration du temps sans progression en retardant le moment de la chimiothérapie. L’efficacité de ces associations a permis que des essais débutent en situation adjuvante et néo-adjuvante.
Des études sont en cours sur les mécanismes de résistance à l’hormonothérapie, notamment sur les mutations du gène du récepteur des estrogènes ESR1.

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Le SDHEA est un androgène d’origine surrénalienne, le plus abondant chez la femme. C’est un précurseur de la testostérone, de la dihydrotestostérone et des estrogènes. Les androgènes sont des acteurs importants de la folliculogénèse normale. En présence d’un excès d’androgènes, on peut observer des troubles de la folliculogénèse. Les taux circulants des androgènes diminuent de manière physiologique avec l’âge.
De nombreuses études ont évalué l’effet de la supplémentation en DHEA en aide médicale à la procréation et pendant la ménopause. Les effets positifs restent peu probants. Des études sur de plus larges effectifs sont nécessaires pour conclure.

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En France, en 2016, 12 % des femmes ayant accouché étaient en situation d’obésité. Comparativement aux femmes de poids normal, on rapporte chez les femmes enceintes obèses 3 fois plus de diabète gestationnel, d’hypertension artérielle gravidique, de prééclampsie et de dystocie des épaules. Il existe également une relation linéaire entre le taux de césarienne et l’IMC préconceptionnel des patientes.
Davantage de malformations fœtales, de morts fœtales in utero au-delà de 20 semaines d’aménorrhée et de macrosomies fœtales sont également observées.
Une perte de poids préconceptionnelle puis une prise de poids adaptée au cours de la grossesse peuvent diminuer l’ensemble de ces risques obstétricaux et fœtaux, et limiter les conséquences à long terme de l’obésité chez la mère et l’enfant.
Ainsi, la grossesse chez la femme obèse est une grossesse à risque qui justifie une prise en charge spécifique, dans une structure adaptée, avec une équipe formée.

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Les urgences en pathologie génitale féminine et masculine sont principalement liées à une infection bactérienne ou virale, parfois sexuellement transmissible, souvent douloureuse, dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique est du ressort du dermatologue.
Plus rarement, celui-ci devra savoir évoquer une urgence non dermatologique et adresser la patiente en gynécologie (bartholinite) ou le patient en urologie (paraphimosis, gangrène périnéale de Fournier).

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Les femmes vivent maintenant plus d’un tiers de leur vie après la survenue de la méno­pause. L’arrêt de la production endogène d’estrogènes pendant cette période s’accompagne de troubles fonctionnels (troubles du climatère) qui affectent la qualité de vie. Ces symptômes peuvent être soulagés par un traitement hormonal de la ménopause (THM) initialement basé sur l’administration d’estrogènes couplés ou non à un progestatif.
Par ailleurs, la carence estrogénique favorise l’augmentation de certaines pathologies, telles l’ostéoporose ou les maladies coronaires.
Dans cette revue, après avoir rappelé les enseignements de l’étude Women Health Initiative (WHI), nous tenterons de résumer l’état actuel des connaissances concernant le THM et le risque cardiovasculaire.

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Le dosage sérique de l’hormone antimüllérienne (AMH) est devenu incontournable dans la prise en charge de la fertilité féminine et certains auteurs ont voulu en faire LE marqueur unique de cette fertilité, y compris dans la population générale.
En FIV, le dosage de l’AMH est communément reconnu comme étant utile à la prise en charge des patientes lors de la stimulation ovarienne, notamment dans les cas extrêmes de baisse de la réserve ovarienne ou de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Il s’agit d’un marqueur indirect de la réserve ovarienne en
assistance médicaleà la procréation (AMP) qui permet de prédire la réponse ovarienne et d’adapter la dose de gonadotrophines, mais son implication dans la prédiction des chances d’une grossesse reste débattue, surtout chez la femme jeune.
Il n’existe aucune corrélation entre le taux d’AMH de départ et le délai nécessaire pour concevoir naturellement. À ce jour, l’AMH n’est pas un marqueur de fertilité dans la population générale.
En conclusion, il n’existe pas de marqueur fiable de fertilité, sauf l’âge de la femme. Cependant, dans le cas d’une femme infertile, le dosage d’AMH est un outil précieux pour sa prise en charge même si sa valeur pronostique sur le taux de naissance vivante est moindre chez les femmes jeunes comparée à celle des femmes de plus de 35 ans.

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Le diabète gestationnel est une hyperglycémie découverte pendant la grossesse qui doit être distinguée d’un diabète de type 2 méconnu. Seule une prise en charge globale associant diététique, activité physique et auto-surveillance glycémique (avec recours à l’insuline si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints avec un régime bien suivi) diminue les complications périnatales. Les modifications quantitatives et qualitatives de l’alimentation ont un effet modéré. L’utilisation des hypoglycémiants oraux reste contre-indiquée pendant la grossesse.
La prise en charge du diabète gestationnel dépisté au 1er trimestre doit être envisagée chez des patientes en surpoids ou obèses et discutée chez des femmes de corpulence normale.

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