Sliders moyen

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Les maladies auto-immunes concernent 10 % de la population avec une majorité de femmes. Il existe un pic de fréquence au moment de la périménopause en lien avec les fluctuations hormonales, car les estrogènes jouent un rôle dans la réponse immunologique. Étant donné leur fréquence et leur âge de survenue, il est essentiel d’informer les femmes sur le type de contraception possible avec leur maladie. Par exemple, la contraception œstroprogestative n’est pas recommandée en cas de connectivite, car elle augmente le risque d’exacerbation de l’auto-immunité ainsi que le risque de maladie thrombo-embolique veineuse. Les microprogestatifs n’ont, eux, pas d’impact sur le risque vasculaire ou métabolique et sont donc utilisés de manière préférentielle chez les patientes lupiques. Enfin, il est possible de prescrire une contraception d’urgence, quelle que soit la maladie auto-immune que présente la patiente.

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Pour les infections virales aiguës, le plus souvent asymptomatiques, le diagnostic repose sur la sérologie. En présence d’IgM et/ou en cas de séroconversion, le recours à la mesure de l’avidité des IgG spécifiques, à la PCR sanguine et à l’étude comparative des sérums antérieurs et/ou ultérieurs est indispensable pour préciser, éventuellement, le caractère post-conceptionnel de l’infection.
Les indications à un contrôle sérologique sont très restreintes. Pour les infections généralement symptomatiques, la recherche de l’ADN/ARN viral dans les lésions ou le sang est préconisée au plus tôt après l’apparition des signes cliniques maternels. Les indications de la sérologie dans ces situations sont soit très restreintes, soit nulles. Pour les infections virales chroniques, l’interprétation des sérologies ne diffère pas en raison de la grossesse, mais des contrôles sérologiques des femmes séronégatives ayant des facteurs de risque doivent être effectués.

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Les nausées et vomissements gravidiques sévères constituent la première cause d’hospitalisation au premier trimestre de la grossesse. Toutefois, ils ne sont pas systématiquement pris en charge. L’étude NAVIGA vise à évaluer par deux questionnaires distincts les pratiques de prise en soins des NVG par les professionnels de santé d’une part et le vécu par les patientes d’autre part. Les résultats montrent que 69 % des patientes souffrent de NVG, affectant leur qualité de vie (fatigue, inconfort vis-à-vis des odeurs, difficultés d’alimentation). Ces différents aspects de la qualité de vie sont considérés à leur juste valeur par les professionnels de santé, qui proposent une prise en soins quasi systématiquement à leurs patientes. Toutefois, celle-ci peut être optimisée et effectuée de manière plus précoce : seulement 20 % des répondants prennent en charge les NVG dès les signes avant-coureurs quand 65 % attendent l’apparition des premiers symptômes. L’étude NAVIGA souligne également la nécessité d’améliorer la prise en soins des NVG notamment en termes d’évaluation de la sévérité, mais aussi de connaissance des méthodes médicamenteuses et non médicamenteuses, d’information aux patientes et de comportement en consultation.

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Les compléments alimentaires (CA) – dont le but est de compléter le régime normal – sont commercialisés sous différentes formes galéniques associant plusieurs micronutriments (vitamines, minéraux) qui ont un intérêt théorique au cours de la grossesse. En pratique, une alimentation standard, suffisante et diversifiée suffit à couvrir les besoins nutritionnels de la grossesse. Les CA ont pour objectif de renforcer les apports spécifiques en micronutriments, notamment le fer, les folates, le calcium, la vitamine D, l’iode et bien d’autres encore. La démonstration de leur intérêt n’a pas été établie concernant une amélioration du statut fœto-maternel dans des conditions normales. En revanche, ils ont un intérêt dans certains contextes particuliers, comme les pratiques alimentaires particulières (végétarisme, végétalisme, restriction volontaire), la fragilité socio-économique, les grossesses multiples et, peut-être, le risque de prééclampsie. En l’occurrence, les croyances s’imposent bien souvent à la science à en juger par l’engouement pour les CA.

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La dépression du post-partum est trop souvent sous-diagnostiquée, alors qu’elle représente, selon son mode de diagnostic et la période considérée, entre 10 et 20 % des accouchements. Il est donc fondamental de savoir la repérer chez la mère, chez le père, qui peut être aussi touché, en prenant en compte la qualité des interactions parents-bébé et les réactions de celui-ci.

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Les étiologies de l’infertilité masculine sont variées, et de nombreux facteurs peuvent influencer la qualité du sperme. Parmi ces facteurs, l’incidence des substances toxiques et de l’environnement suscite de plus en plus d’intérêt. Cette analyse bibliographique a permis d’identifier divers éléments environnementaux et toxiques susceptibles d’affecter la fertilité masculine. Une information et des conseils appropriés peuvent être délivrés aux patients consultant pour infertilité.

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Le vieillissement ovarien reste à ce jour un des défis de la médecine reproductive. Devant une insuffisance ovarienne prématurée ou une franche altération de la réserve ovarienne, les couples font souvent face aux limites de l’aide médicale à la procréation intraconjugale. Les options de fertilité demeurent ainsi quasiment limitées au don d’ovocyte.
À ce jour, trois techniques ont été décrites afin de restituer à ces patientes un espoir de conception avec leurs propres ovocytes et transmettre ainsi leur patrimoine génétique : l’activation folliculaire in vitro, la réinjection intraovarienne de facteurs de croissance plaquettaires autologues et la transplantation ovarienne de cellules souches autologues.
En dépit de quelques grossesses naturelles et/ou post-fécondation in vitro rapportées dans la littérature, ces techniques demeurent expérimentales et requièrent des études complémentaires de plus haut niveau de preuve, avant de pouvoir être introduites dans la pratique clinique de l’aide médicale à la procréation.