Revues générales

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La maladie COVID-19 a été classée comme pandémie par l’OMS en mars 2020 et soulève des questions médicales mais aussi sociétales inédites. Le manque de connaissance du virus et de ses conséquences, particulièrement au cours de la grossesse, nous oblige à adapter nos pratiques au bon sens et aux données scientifiques qui parviennent progressivement.

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L’obésité intervient, à de multiples niveaux, sur les fonctions de reproduction féminines. Les couples obèses ont moins de chances d’obtenir une grossesse après l’aide médicale à la procréation (AMP). La perte de poids est associée à une amélioration de la fertilité. Néanmoins, elle implique de différer la prise en charge du couple infertile et doit donc être justifiée soit par son action sur l’amélioration de la fertilité spontanée ou des chances de grossesse après AMP, soit sur l’amélioration des comorbidités présentes. Les indications de prise en charge doivent par conséquent être discutées de façon multidisciplinaire et tôt dans le parcours de la patiente.

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L’infection à papillomavirus (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle peut être responsable de cancers aussi bien chez la femme que chez l’homme, dont le dépistage est absent ou insuffisant. Le poids de ces maladies en termes de morbidité et de mortalité justifie la prévention primaire par la vaccination universelle des filles et des garçons.
Les vaccins actuellement disponibles sont efficaces et induisent une immunité de groupe mais celle-ci ne permet pas de protéger les sujets de plus de 25 ans non vaccinés. Or, le risque d’infection persiste après cet âge, surtout en présence de facteurs de risque. La vaccination HPV, efficace dans la tranche d’âge 25-45 ans vis-à-vis de nouveaux types d’HPV non rencontrés antérieurement, doit être proposée chez les immunodéprimés, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les femmes en post-conisation, non vaccinés antérieurement. Elle semble avoir un réel bénéfice, diminuant le risque de récidive dans cette population à risque.

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En cas de cancer pelvien chez une femme en âge de procréer, chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie sont susceptibles d’altérer la fertilité. Lorsqu’un de ces traitements est envisagé et sous réserve de l’éligibilité de la patiente, il est possible de proposer des adaptations thérapeutiques et/ou une prise en charge en assistance médicale à la procréation permettant d’envisager l’obtention d’une (ou plusieurs) grossesse(s) une fois le traitement du cancer achevé. La question de la préservation de la fertilité doit systématiquement être abordée avec les patientes qui pourraient en bénéficier.

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Le stress oxydant apparaît quand notre organisme ne peut plus corriger les conséquences délétères des oxydants. Les oxydants ERO (espèces réactives de l’oxygène), appelés aussi radicaux libres, et ERN (espèces réactives de l’azote) sont produits par notre organisme à partir de l’oxygène que nous respirons. Les antioxydants, qui concourent à maintenir l’équilibre entre les oxydants et les antioxydants, appartiennent à la défense antioxydante (enzymes, protéines, substances telles que le glutathion, le zinc, etc.). Un stress oxydant apparaît lorsque le déséquilibre s’installe.
Dans l’endométriose, la maladie est responsable de l’apparition d’un stress oxydant entretenu par le stress psychosocial, le travail et l’environnement. Les traitements et la micronutrition pourraient contribuer à faire régresser la maladie.

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Le syndrome génito-urinaire a été redéfini lors du consensus international de 2013.
Il correspond à un ensemble de symptômes et de signes physiques génitaux, sexuels et urinaires secondaires à la carence en estrogènes et autres stéroïdes sexuels au moment de la ménopause. Contrairement aux bouffées de chaleur, le syndrome génito-urinaire a tendance à s’aggraver avec le temps, il est donc indispensable de savoir le dépister et le traiter, d’autant plus que la durée de la vie s’allonge et que ce sujet reste tabou. Cet article a pour objectif de revenir sur les données épidémio­logiques et physiopathologiques du trouble génito-urinaire sans oublier les différents traitements disponibles pour y faire face.

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Les lésions précancéreuses de la région ano-génitale sont essentiellement représentées par les néoplasies intraépithéliales (NIE) qui, contrairement aux NIE de l’appareil génital féminin interne (vagin, col) et du canal anal, ne relèvent pas seulement des infections à HPV (Human papillomavirus) oncogènes, mais aussi de dermatoses d’évolution chronique représentées essentiellement par le lichen scléreux.
Les mélanomes génitaux sont de mauvais pronostic du fait d’un diagnostic tardif.
La maladie de Paget extra-mammaire atteint préférentiellement la zone ano-génitale et justifie une prise en charge durant toute la vie des patientes du fait des récidives très fréquentes malgré des traitements bien conduits.

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Dans le contexte des désordres hypertensifs de la grossesse, la période du post-partum doit être extrêmement surveillée. En effet, plusieurs spécificités, propres à cette période, doivent tenir compte des chiffres de la pression artérielle. Ainsi, la présence ou non d’un allaitement rendra l’utilisation de certains traitements antihypertenseurs très prudente.
Par ailleurs, la prise en charge contraceptive doit être adaptée et dépendra de la stabilisation ou non de la pression artérielle en post-partum immédiat et plus tardif.

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Les tumeurs phyllodes du sein (TPS) sont des tumeurs fibro-épithéliales rares, touchant les femmes avec un pic d’incidence entre 40 et 45 ans. Il en existe 3 grades : bénigne (grade 1), borderline (grade 2) et maligne (grade 3). Leur diagnostic, tant clinique que radiologique, est rendu difficile par le diagnostic différentiel avec les adénofibromes. En cas de suspicion de TPS, une biopsie mammaire est indiquée pour confirmation histologique.
Le traitement des TPS repose sur l’exérèse chirurgicale avec marges de sécurité de 1 cm, surtout en cas de tumeur borderline ou maligne. Les traitements adjuvants n’ont que peu leur place dans la prise en charge des TPS. Le risque de récidive locale, même en cas de TPS bénignes et principalement dans les 2 premières années qui suivent la prise en charge, impose un suivi régulier clinique et radiologique.

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Face à l’augmentation de la prévalence de l’obésité en France, la chirurgie bariatrique prend un essor considérable [1]. Les femmes représentent environ 80 % des patients opérés d’une chirurgie bariatrique et sont, pour la plupart, en âge de procréer [2]. Une amélioration de la fertilité est constatée en postopératoire chez plus de la moitié des patientes [3]. La grossesse est toutefois contre-indiquée dans les 12 à 18 mois suivant la chirurgie bariatrique [4].
L’introduction d’une contraception efficace est ainsi primordiale et doit tenir compte à la fois du risque vasculaire de la patiente et de la période peropératoire. En fonction du type de chirurgie réalisée, l’absorption et l’efficacité du contraceptif peuvent toutefois être altérées. La mise en place d’une méthode contraceptive appropriée et efficace représente ainsi un enjeu de taille chez la femme opérée de l’obésité.

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