Auteur Conquy S.

Service d’Urologie, Hôpital Cochin, PARIS.

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Concernant près de 20 % de la population féminine, l’hyperactivité vésicale est un handicap majeur dans la vie quotidienne. Le diagnostic est essentiellement clinique, reposant sur l’interrogatoire. La recherche d’une étiologie grâce à des examens simples comme l’ECBU et l’évaluation du résidu post-mictionnel est indispensable, mais cette affection est le plus souvent idiopathique.
Si la symptomatologie est mixte (fuites à l’effort et par urgenturie), s’il existe une pathologie neurologique sous-jacente (sclérose en plaques, maladie de Parkinson, accident vasculaire cérébral…) ou si une première ligne de traitement a échoué, l’examen urodynamique permet l’expertise de l’équilibre des pressions urétrovésicales.
La prise en charge est d’abord rééducative et comportementale, puis médicamenteuse (principalement par les anticholinergiques) et enfin, en cas d’échec, des traitements plus invasifs comme les injections intradétrusoriennes de toxine botulique ou la neuromodulation sacrée sont proposés.

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La légitimité de l’examen urodynamique est de plus en plus souvent remise en cause, mais sommes-nous sûrs de tous parler de la même chose tant en termes de contenu de ce “bilan” qu’en termes d’indications ?
Décrit pour la première fois dans les années 1880, l’examen urodynamique, comme beaucoup d’examens complémentaires, est passé par différentes périodes d’amour et de désamour, sans doute parce que les pratiques étaient très hétérogènes et les objectifs attendus quelquefois trop ambitieux.
Nous tenterons de décrire les modalités de réalisation de l’examen et la place qu’il doit garder dans l’explo-ration des troubles mictionnels chez la femme.