Auteur Durivault M.

Service de Gynécologie, Hôpital Robert-Debré, PARIS.

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La prescription d’une contraception à l’adolescence doit être adaptée aux enjeux spécifiques à cet âge : une fertilité élevée, une exposition fréquente aux IST, un accès parfois limité à la consultation de gynécologie et aux traitements.
Toutes les méthodes de contraception sont envisageables. La stratégie de prescription doit tenir compte des antécédents de la patiente, de son mode de vie mais aussi des conséquences de l’initiation précoce d’un traitement hormonal sur sa santé à plus long terme.
L’objectif est de guider au mieux l’adolescente tout en respectant son autonomie et son intimité : la création d’une relation de confiance pourra s’avérer déterminante dans la suite de son suivi gynécologique.

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Le SOPK chez l’adolescente est un diagnostic difficile : certains symptômes peuvent se confondre avec des caractéristiques qui sont physiologiques à cette période de la vie. Les explorations devront donc être réalisées en tenant compte des spécificités physiologiques propres à l’adolescence.
Seule l’association d’une hyperandrogénie clinique ou biologique et de troubles du cycle doit faire poser le diagnostic avec certitude : l’utilisation des critères échographiques n’est pas recommandée à cet âge. Un suivi prolongé est parfois nécessaire pour confirmer une suspicion diagnostique.
La prise en charge repose sur les mêmes thérapeutiques que chez l’adulte, et doit s’axer sur la prévention des complications et le traitement des symptômes selon la plainte de la patiente.