- Dépistage entre 40 et 50 ans : quelques chiffres
- Le dépistage est-il efficace pour cette tranche d’âge ?
- Quel rythme pour le dépistage ?
- Les risques du dépistage organisé
- 1. Risques liés à l’irradiation
- 2. Faux positifs
- Nombre de femmes devant être dépistées pour sauver une vie
- Pour cette tranche d’âge, faut-il envisager de proposer un dépistage en fonction de facteurs de risque et individualiser le dépistage ?
- Quelles recommandations internationales ?
- Comment améliorer le dépistage ?
- Conclusion
Onze mille femmes meurent tous les ans en France à cause d’un cancer du sein. Cette affection reste un problème de santé publique. Plusieurs outils sont à notre disposition pour réduire cette mortalité : la prévention du cancer du sein, le dépistage précoce et les traitements.
La prévention primaire n’a pas démontré son efficacité faute de facteurs de risque puissants pouvant être modifiés. Les études d’intervention, notamment au niveau des habitudes alimentaires, ont été décevantes [1, 2]. Ce n’est que dans la population des femmes présentant une mutation génétique BRCA1 ou 2 que la chirurgie prophylactique semble être associée à une réduction de la mortalité [3, 4].
Grâce à l’amélioration des traitements, notamment l’utilisation de la chimiothérapie, de l’hormonothérapie et des thérapies ciblées, on observe sur ces 30 dernières années une amélioration de la survie.
Qu’en est-il du dépistage ? L’efficacité du dépistage organisé est démontrée, surtout dans la tranche d’âge 50-70 ans où de nombreuses méta-analyses ont mis en évidence une réduction de l’ordre de 20 à 30 % de la mortalité, même si les polémiques sur le rapport bénéfice/risque se poursuivent.
Dépistage entre 40 et 50 ans : quelques chiffres
En 2005, on notait 49 814 nouveaux[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire