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La survenue de bouffées vasomotrices (BVM), comprenant les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, est très fréquente lors de la ménopause. Leur expression peut être très variable d’une femme à l’autre en termes de temporalité d’apparition, de sévérité, de fréquence ou de durée. Elles correspondent à une sensation soudaine de chaleur débutant dans le haut du corps accompagnée de sueurs profuses. Les BVM durent en moyenne 5 à 7 ans, mais peuvent parfois persister plus de 15 ans après la ménopause [1]. Elles peuvent être favorisées par les émotions, la consommation d’alcool, les températures élevées, l’alimentation épicée. Le traitement hormonal de la ménopause (THM) permet une diminution de la fréquence et de la sévérité des BVM [2].

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La maladie de Paget vulvaire (MPV) doit être suspectée cliniquement devant des plages vulvaires rosées ou érythémateuses très bien limitées, des lésions blanches pouvant être kératosiques, des lésions érosives plus ou moins suintantes ou encore l’association de tous ces types de lésions.
Le traitement de première intention des MPV non invasives repose désormais sur l’imiquimod topique.

Dossier : Ménopause
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L’atrophie vulvovaginale (AVV) touche de nombreuses femmes après la ménopause, provoquant des symptômes gênants comme la sécheresse vaginale, des douleurs lors des rapports et des troubles urinaires. Traditionnellement traitée par des thérapies hormonales et des topiques locaux, cette condition peut désormais bénéficier d’une alternative innovante non hormonale à effet durable : l’injection d’acide hyaluronique (AH) dans la muqueuse vaginale. Toutes les études récentes ont montré une amélioration significative des symptômes, notamment chez les femmes présentant des contre-indications aux hormones, sans effets secondaires majeurs. Toutefois, les données scientifiques restent limitées, car les études sont majoritairement observationnelles.

Dossier : Ménopause
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Les métrorragies post-ménopausiques (MPM) constituent un symptôme fréquent qui justifie une évaluation rigoureuse, car elles peuvent révéler des pathologies bénignes ou malignes, notamment un cancer de l’endomètre. L’échographie endovaginale constitue l’examen de première intention, permettant, dans la majorité des cas, d’orienter la conduite à tenir. En cas d’anomalie, en particulier d’endomètre mesurant plus de 4 mm ou de récidive des saignements, des examens complémentaires tels que l’hystéroscopie et la biopsie endométriale sont nécessaires. Cet article fait le point sur les explorations recommandées et les stratégies thérapeutiques actuelles, en s’appuyant sur les dernières recommandations du CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français).

Dossier : Ménopause
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Les bouffées vasomotrices (BVM), symptômes fréquents de la ménopause, peuvent altérer significativement la qualité de vie. Le traitement hormonal est efficace dans cette indication, mais il est contre-indiqué dans certaines situations cliniques.
Des alternatives médicamenteuses non hormonales émergent, parmi lesquelles les antagonistes des récepteurs de la neurokinine 1 et 3 (NK1/NK3), représentant une avancée thérapeutique majeure. Le fézolinétant et l’élinzanétant ont montré une efficacité significative dans la réduction des symptômes vasomoteurs modérés à sévères. Le fézolinétant est désormais disponible en France, tandis que l’élinzanétant vient d’obtenir une autorisation de mise sur le marché au Royaume-Uni. Ces traitements ouvrent de nouvelles perspectives pour les patientes ne pouvant ou ne voulant pas bénéficier d’un traitement hormonal.

Dossier : Ménopause
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La ménopause survient en moyenne à l’âge de 51 ans et s’accompagne dans une majorité des cas de symptômes qui sont la conséquence de la carence œstrogénique : bouffées vasomotrices, sueurs nocturnes, douleurs articulaires et syndrome génito-urinaire de la ménopause. Le THM est le traitement de première intention du syndrome climatérique invalidant chez la femme ménopausée.

Dossier : Papillomavirus Dernières recommandations concernant le dépistage HPV chez les patientes VIH
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Les cancers sont une comorbidité fréquente chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), d’autant que leur espérance de vie augmente, en particulier grâce aux traitements antirétroviraux (ARV) [1].

Les PVVIH doivent bénéficier des programmes de dépistage et de prise en charge pour une affection maligne tels que recommandés en population générale. Cependant, certains cancers ont une incidence plus élevée chez les PVVIH tels que le cancer du col de l’utérus et du canal anal, et doivent bénéficier d’un dépistage spécifique.

Dossier : Papillomavirus Vaccination contre le papillomavirus : questions-réponses fréquentes en 2025
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Les virus HPV sont ubiquitaires et sont une des plus importantes maladies sexuellement transmises dans le monde. Nous ne devons pas nous arrêter à ce caractère sexuel car ce sont surtout des virus pourvoyeurs de cancers génitaux et oropharyngés.
80 % des adultes en activité sexuelle s’infecteront au cours de leur vie, majoritairement jeunes et souvent dès les premiers rapports. Les cancers surviennent 10 à 30 ans après l’infection. La prévention secondaire basée sur le dépistage est encore nécessaire mais insuffisante. La prévention primaire ne peut être assurée que par la vaccination. Elle est efficace, permettant de prévenir 88 % des cancers du col lorsqu’elle est effectuée avant l’âge de 17 ans. Pratiquée plus tard, elle le reste encore (55-60 %).
Depuis 2007, près de 500 millions de femmes ont été vaccinées dans le monde, sans qu’aucune alerte de tolérance n’ait été confirmée. La vaccination du garçon, débutée dès 2011 aux États-Unis, n’a démarré en France que depuis 2021. Elle est tout aussi indispensable, efficace et bien tolérée. Même chez les femmes déjà infectées, voire déjà porteuses de lésions HPV-dépendantes, la vaccination pourrait avoir un intérêt réel qui nécessite d’être confirmé ou pas.
Le seul problème de ces vaccins, universellement adoptés sous l’impulsion de l’OMS, est celui de la mauvaise couverture vaccinale en France. L’améliorer doit être un combat de tous les professionnels de santé concernés [1].

Dossier : Le THM : nécessité d'une révision
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Le traitement hormonal de la ménopause (THM) était très largement utilisé jusqu’à la publication en 2002 de l’étude WHI tant il était paré de toutes les vertus. Cet engouement était basé sur des observations de “bon sens”, des raisonnements de type syllogisme, parfois paralogisme et même sophisme. Cette étude tsunami a, à tort, totalement décrédibilisé ce traitement ; elle avait certes une bonne méthodologie mais d’énormes fautes d’interprétation des résultats ont été comises. Les avocats du THM ont dû revoir leur copie, ce qui les a fait indiscutablement progresser tant le confort de la chose admise avait émoussé leur vigilance. Depuis le THM a, au moins au plan des connaissances, beaucoup progressé en sécurité avec remise en cause de l’innocuité des progestatifs, introduction des notions d’âge, de prévention primaire ou secondaire, de terrain à risque, etc. Malheureusement ces progrès n’ont pas ramené la confiance et le balancier n’est pas revenu à sa juste place au détriment de la santé des femmes.